Parcours artistique

PORTRAIT DU CHEMINEMENT DE L’ARTISTE

Je suis né en 1953 à Ottawa. Je suis un artiste multi-disciplinaire qui, après avoir expérimenté dans plusieurs disciplines différentes, a choisi la peinture comme moyen d’expression.

J’ai fait des études en lettres françaises à l’Université d’Ottawa (1969-1973). Pendant ces années d’études, je me suis initié au théâtre en suivant pendant deux étés des ateliers de création spontanée et d’improvisation avec la comédienne Nicole (Pol) Pelletier. La dernière année de cette formation a donné lieu à une création collective intitulée Avant il y aura sur un thème imaginé par moi et développé par l’ensemble du groupe.

Parallèlement à mes études en lettres, j’ai également tenu des rôles dans quelques pièces de théâtre : La Sonate des spectres de
Strindberg (mise en scène de Tibor Egervari) et Tout le monde me r’garde de François Gérin (mise en scène de Raymond Groulx).

 

 

 

C’est également à cette époque que je réalise mes premières sculptures (glaise) et mes premiers dessins (pointillistes).

 

 

 

 

 

En 1973, je publie à compte d’auteur mon premier recueil de poésie intitulé, Dans les miroirs de mon sang. Celui-ci contient cinq gravures originales signées Pierre Lapointe.

L’automne suivant je suis inscrit en propédeutique (lettres françaises) à l’Université McGill à Montréal, mais je ne complète pas ce cycle d’études, préférant effectuer un grand voyage en France, en Grèce et en Turquie.

De retour au pays, je publie en 1975 à compte d’auteur un livre-objet intitulé Partage, tiré à 50 exemplaires seulement. Il contient, notamment, une gravure de l’artiste Jocelyne Lupien. Le relieur Pierre Ouvrard de St-Paul de l’Île-aux-noix m’a aidé avec les impressions à la feuille d’or sur le boîtier en satin rose orné d’un visage de rat musqué.

 

Dès mon arrivée à Montréal j’ai rencontré et me suis lié d’amitié avec plusieurs créateurs, notamment le poète Gilbert Langevin et le dramaturge Reynald Bouchard.

Alain Tittley en 1975.

J’ai également participé en tant que spectateur intéressé à la Rencontre internationale de la contre-culture en 1975 et été répertorié comme travailleur culturel spécialisé en «Pataphysique» dans le répertoire l’ATEM.

Une scène du film Ersatz.

Pendant cette période, je m’intéresse également au cinéma et je réalise un film expérimental, une allégorie poétique de 15 minutes intitulée Ersatz, sur une musique de Jean Mineau. Réalisé entièrement à mes frais et avec la complicité de l’ACPAV, ce film n’a malheureusement jamais franchi l’étape du montage.

 

 

En 1977 je m’exile à St-Damien-de-Brandon pour effectuer comme bien d’autres un retour à la terre. C’est là que j’écris mon troisième recueil, intitulé Le Désert de la parole (1982). C’et aussi pendant cette période que je m’initie à la sculpture sur bois avec l’artiste Jules Lafrenière.

En 1982, j’interprète pendant cinq soirs sur la
scène du Cinéma Parallèle à Montréal les textes de mon dernier opus, mis en musique par mon ami Jean Mineau. Nous donnerons également un spectacle en 1986 à la Maison de la culture Marie-Uguay dans le cadre de l’événement Poésie ville ouverte.

 

 

Pochette de l’album Cité promise.

Commence alors une aventure en musique qui aboutira en 1985 à la sortie d’un album de chansons originales intitulé Cité promise.
J’œuvre à ce moment-là au sein d’un groupe qui se nomme « Bleu néon » et je partage la scène avec Daniel Painchaud, Gilles Brillon et Richard Blais. Un vidéoclip sur la chanson Néon blafard est produit pour accompagner la sortie du disque.

En 1987, désillusionné par le milieu musical, j’abandonne mon rêve de devenir chanteur pour entreprendre une carrière dans le milieu du journalisme et des communications, plus en mesure d’assurer une stabilité financière qui serait en ligne avec mon statut de père de famille.

En 2015, je me retire progressivement de mon milieu professionnel pour entreprendre ma nouvelle passion, celle de peintre-paysagiste et j’installe mon atelier à Rivière-Rouge dans les Hautes-Laurentides.

Au fil des ans, ma créativité s’est exprimée à travers plusieurs différents médiums, sur plusieurs scènes et dans le silence de bien des nuits blanches. Aujourd’hui, j’ai fait mon lit et je peins… Je boucle ainsi la boucle d’un parcours artistique fertile et effervescent.

Cette étape sera-t-elle la dernière ? Ça reste à voir…